Evaluation de la Pollution Générée par le Parc à Rejet de l’Ancien Concentrateur de la SODIMICO au Sud-Est de la République Démocratique du Congo

Abstract

Les rejets de l’ancien concentrateur de la SODIMICO au Sud-Est de la République Démocratique du Congo contiennent les sulfures résiduels de cuivre et de Cobalt. Du fait que le stockage de ces rejets est à l’air libre pendant plus de 50 ans, ces sulfures sont partiellement oxydés. Ces rejets présentent une certaine instabilité chimique qui est à la base de la dégradation des milieux environnant les plus proches.

Leur stockage en surface s’accompagne d’une oxydation des sulfures, avec formations des minéraux secondaires visibles sur le site, et production des eaux acides qui ne sont pas totalement neutralisé. Il résulte des tests de caractérisation chimique et granulométrique que ces rejets métallifères contiennent (0,121% de cuivre, 0,018% de cobalt) et 1,613% de soufre dont 0,0706% est capable de s’oxydés et déclenchés le DMA. Et presque la majorité des particules de ces rejets ont des dimensions inférieures à 180 avec environ 69,91% des particules des dimensions inférieures à 75. Les particules ayant des dimensions inférieures à 300, leurs surfaces spécifiques sont importantes pour accélérer le processus d’oxydation des sulfures résiduels. Ces rejets contiennent donc 74,87% de cuivre sous forme oxydé et 59,5% de cobalt. Les résultats de la caractérisation statique montrent que les rejets sont générateurs du DMA, parce qu’ils ont le potentiel d’acidification de 2,208/t, et le potentiel de neutralisation de 3,00/t, par conséquent le potentiel net de neutralisation PNN est égal à 0,792/t.

Nos essais de caractérisation confirment donc que, ce phénomène qui se produit sur le parc, ne pourra être interrompu que si on coupe l’accès à l’eau ou l’air à ces rejets en recouvrant en surface des couches d’argile imperméable.